« On ne doit pas considérer la cécité de façon pathétique: c’est un style de vie comme un autre »
(Jorge Luis Borges, poète argentin aveugle).
À toute vie, même celle d’une personne qui semble avoir toujours été là, il y a bel et bien un commencement. André Vincent n’échappe pas à la règle et commence la sienne le jour de sa naissance, le 7 avril 1946 à Rougemont, dans cette partie de la Montérégie qu’il qualifie de « pays des pommes » et dans une province dirigée par l’Union nationale de Maurice Duplessis. Non loin des vergers donc, il passe sa petite enfance, soit les six premières années de sa vie.
Diagnostic
Ses parents ignorent à ce moment-là que leur fils est handicapé de la vue. De petites choses vont éveiller leur attention dans le comportement de leur bambin. Ce dernier a par exemple l’habitude de passer la main sur le plancher pour retrouver un objet qu’il y a échappé. Un jour vient où s’impose une consultation avec un spécialiste. André a presque 4 ans lorsqu’un ophtalmologiste diagnostique une rétinite pigmentaire, maladie oculaire peu connue à l’époque. Il affirme alors que l’enfant ne pourra jamais fréquenter l’école. La vie se chargera vite d’apporter un démenti à cette assertion.
Du primaire au collège classique
Une fois la surprise passée, les parents décident de vivre comme avant, quitte à veiller plus étroitement sur leur rejeton. Le père étant assez occupé par son entreprise, la mère apportera à son fils un soutien indéfectible. Faisant fi de l’avis du spécialiste, les parents inscrivent André dans une petite école de village tenue par des religieuses et où l’on trouve trois années dans la même classe, ce qui lui permet d’entendre parler de multiplication dès sa première année ! Doué d’une grande facilité à apprendre, il sera souvent premier de classe. Très tôt, il commence à pallier une vision déficiente par une bonne mémoire, il apprend ses leçons par cœur, certaines matières comme le catéchisme s’y prêtant plus que d’autres.
En 1953, la famille quitte le milieu rural de Rougemont pour déménager à Pointe-Claire, dans l’ouest de l’île de Montréal. C’est là, dans ce qu’on appelait alors le « village de Pointe-Claire » et toujours à l’école régulière qu’André termine ses études primaires et secondaires. Imaginons-le un instant en train de déambuler dans les corridors ou la cour de récréation, affublé d’une paire de lunettes pareilles à des loupes. Il dira dans une entrevue ne pas avoir subi de la part de ses camarades ces vexations si courantes à l’école envers ceux qui ont le malheur d’être différents. Tout au plus a-t-il du mal à pratiquer des sports d’équipe. Quant à ce qui se déroule en classe, les choses vont assez bien, en dépit d’un handicap qui rend la lecture de plus en plus laborieuse, et c’est un jeune homme que nous retrouvons au début des années 60.
Refusé par le collège Bourget de Rigaud à cause de son handicap et l’Institut Louis-Braille n’offrant pas le cours classique, André est admis au collège Saint-Jean-Vianney de Rivière-des-Prairies où il fait Belles-lettres et Rhétorique. Dans ce collège dit de « vocations tardives », il n’y a toutefois aucune obligation à devenir prêtre. De toute façon, André n’a pas d’idée très claire sur le sujet, même si la vie de missionnaire en pays lointain éveille sa curiosité. En 1968, il achève ses années de philosophie au Séminaire de philosophie de Montréal. Entre-temps, le gouvernement libéral de Jean Lesage provoque une révolution dans le monde de l’éducation au Québec avec la parution du Rapport Parent. En 1967, les vénérables collèges classiques font place aux collèges d’enseignement général et professionnel, les cégeps.
Emploi d’été
À l’instar de nombreux étudiants, André travaille l’été pour payer ses études. Il n’a pas à chercher bien loin car il donne un coup de pouce à son père, entrepreneur en terrassement. La vision d’André étant de plus en plus mauvaise, le travail s’avère plus difficile d’été en été. Le jeune homme ne doit pas être mécontent de voir revenir septembre et de reprendre le chemin de l’école.
Université : école de service social
Après la philosophie, André est attiré par le travail social et entreprend donc des études à l’École de service social de l’Université de Montréal. Étant alors plutôt rares à faire des études universitaires, les étudiants handicapés sont loin d’avoir l’encadrement et tous les outils adaptés dont ils devaient disposer plus tard. André est contraint d’enregistrer ses cours avec un magnétophone. Quant à ses travaux, il les tape à la machine à écrire sans en voir vraiment le résultat. Il ignore que son quotidien va connaître bientôt un grand bouleversement avec la découverte du braille. Le braille fera d’ailleurs son apparition avant la canne blanche. Si l’on excepte quelques incidents de parcours, heureusement sans gravité, il réussit encore à se déplacer « pas trop mal », comme il le dira longtemps après. Il allait d’ailleurs développer de plus en plus son sens de l’orientation, ce qui lui sera très utile dans le métro.
Le braille : toute une découverte
Nous sommes à l’été 1969. André rencontre un jour sœur Thérèse Parent, sœur de sa tante et directrice de l’Institut Nazarreth, une école qui accueille en priorité les jeunes filles ayant un handicap visuel. Sœur Parent lui présente alors sœur Véronique Cayer (voir sa biographie). C’est ici que se produit le bouleversement dont nous parlions plus haut. C’est en effet avec sœur Cayer, elle-même handicapée visuellement, qu’André apprend, et ce, en quatre rencontres, les rudiments du braille, l’apprentissage qui aura le plus compté dans sa vie.
Tout heureux de son nouveau savoir, André cherche aussitôt à le mettre en pratique et se lance dans la lecture du Vainqueur de la nuit, livre consacré à Louis Braille. Puis il étudie seul le braille abrégé et c’est ainsi qu’il va rattraper ses retards en lecture. Le choix de livres en braille convenant à ses besoins, notre héros se livre à une vraie boulimie de lecture, d’autant plus délicieuse qu’elle est nouvelle dans sa vie.
Stages
Mais revenons à l’Université de Montréal où nous avons laissé André et ses études en travail social. Malgré l’absence de documents en braille et de lecteurs bénévoles sur place, André réussit quand même son baccalauréat. Ainsi que précédemment au collège classique, il ne s’est pas senti rejeté à cause de son handicap. Il fait un stage dans un centre psycho-social à Dorion, puis un autre dans un centre de service social diocésain de Valleyfield où, âgé de moins de 25 ans, il est affecté à la… consultation matrimoniale !
Travail : INCA
L’année 1971 marque un autre tournant décisif dans la vie d’André. Il découvre en effet le milieu de la déficience visuelle avec lequel il n’avait pas eu de contact jusqu’ici, exception faite de sœur Cayer. Il obtient son premier emploi d’importance à l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA), qui est alors la porte d’entrée du milieu et offre, entre autres, des services de réadaptation dont André sera bientôt le responsable. Il le devient par son côté batailleur, réputation due en partie à la tentative ratée de former un syndicat, opération qu’il soutenait évidemment. C’est en tant que chef du service de réadaptation qu’il se frotte à du nouveau pour lui, la gestion. Qu’à cela ne tienne, il ira approfondir le sujet à l’École des hautes études commerciales de Montréal.
Mariage et paternité
Quittons un instant le monde du travail pour faire une incursion dans le domaine privé. André épouse en 1973 une femme aveugle comme lui et avec qui il aura deux filles. La paternité, dira-t-il plus tard, a été une expérience très positive qui l’amène à s’impliquer dans différentes activités jusqu’à présider un club de patinage artistique. On imagine sans peine le défi qu’a pu représenter alors pour des parents aveugles l’éducation de deux enfants. Cette situation dérange d’ailleurs quelques voisins qui dénoncent à la Protection de la jeunesse ces deux non-voyants qui ont osé avoir des enfants et ont la prétention de les élever ! L’histoire se termine bien, mais n’en est pas moins révélatrice des préjugés de l’époque.
1975 : fusion
Les années 70 voient s’accroître au Québec un fort sentiment nationaliste qui culminera avec l’élection du Parti québécois en novembre 1976. Après l’éducation, c’est le monde de la réadaptation qui est appelé à changer. En juillet 1975, le gouvernement du Québec fusionne les instituts Nazareth de Montréal et Louis-Braille de Longueuil qui perdent alors leur vocation d’enseignement au profit d’une école qui, en 1986, sera baptisée « École Jacques-Ouellette », en hommage à un clerc de Saint-Viateur reconnu pour ses qualités pédagogiques. Le nouvel organisme, l’Institut Nazareth et Louis-Braille, devient le maître d’œuvre de la réadaptation au Québec, au détriment de l’INCA, organisme pancanadien jugé trop conservateur par certains.
S’amorcent alors de difficiles négociations auxquelles participe André et où le gouvernement du Québec cherche à récupérer l’expertise de l’INCA en réadaptation pour en faire profiter l’INLB. L’un des résultats est qu’une douzaine d’employés non voyants de l’INCA sont transférés dans le vaste réseau du ministère de la Santé et des Services sociaux, transfert qui, selon André, a été « une belle réussite ».
Travail : INLB
La situation d’André à l’INCA se complique par son désaccord avec certaines orientations de l’organisme. Il n’hésite pas à le faire savoir publiquement (il rencontre même le premier ministre René Lévesque à son bureau de Longueuil) et est sommé par la direction de se rallier ou de partir. Il donne alors sa démission en 1977 et, peu de temps après, accepte un emploi à l’INLB. Ce n’est pas une mauvaise décision puisqu’il y passera les dix-sept prochaines années.
Le voilà donc à l’INLB où il gravit les échelons jusqu’à devenir un maillon important de l’organisation. D’abord travailleur social au programme AMÉO, devenu le Programme des aides visuelles assurées par la RAMQ, il est ensuite nommé responsable dudit programme. Mais il laisse bientôt la réadaptation pour prendre en charge la bibliothèque, la production braille et l’informatique, celle-ci occupant de plus en plus de place dans le monde du travail. À propos du braille, signalons qu’André se rend en 1985 à Toulouse, en France, pour en rapporter un logiciel de braille abrégé. Il a à cette occasion la piqûre des voyages dont nous reparlerons plus loin.
Militantisme
Parallèlement à son travail à l’INLB, André est à la fin des années 70 actif au sein du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec, fondé en 1975 et qui deviendra le plus important groupe québécois de défense des droits des personnes handicapées de la vue. À compter de 1981, il milite au RAAQ-section Montréal qui allait bientôt s’appeler Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain. Il présidera dans les années 80 le conseil d’administration du RAAMM avant d’être en 2000 directeur général du RAAQ.
Bibliothèque Jeanne-Cypihot
Retrouvons-le à son bureau de l’INLB. Martine Gravel, qui a travaillé avec lui, affirmera plus tard qu’il était un bon supérieur, un homme charmant et qu’il avait une mémoire phénoménale. André qui, toujours selon Martine, n’a pas de sautes d’humeur, est confronté au début des années 90 à une situation qui remet en question son travail à l’Institut. Selon son employeur, bibliothèque et production braille ne devraient pas faire partie de la réadaptation. Craignant pour l’avenir du livre en braille, André persuade Alain Stanké, Michelle Brulé, Jean Cypihot, etc., de fonder avec lui en 1992 la Bibliothèque Jeanne-Cypihot qui sera « la première à offrir aux personnes handicapées de la vue des documents électroniques en braille à partir des fichiers sources des éditeurs ». À la fermeture de la Bibliothèque, il fonde une maison d’édition, fort modeste en vérité, les Éditions du troisième œil.
Université : bibliothéconomie
C’est peu de dire qu’André n’a pas peur du changement. En 1994, alors que la cinquantaine se profile à l’horizon, d’importants changements dans la gestion de l’INLB incitent André à démissionner. Il agit ainsi non pas pour aller travailler ailleurs, mais pour faire un retour aux études. Il s’offre une maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l’information à l’Université McGill. Pourquoi McGill ? Eh bien, tout simplement pour vivre une autre expérience universitaire.
Ce qui a poussé André à revenir aux études, ce sont les nouvelles technologies de l’information et Internet. « Quand j’ai décidé d’aller faire ma maîtrise, déclare André dans un article qui lui est consacré, il est certain que sans ces nouveaux outils je n’aurais pas été capable de la faire. Je pouvais à la rigueur suivre des cours en travail social avec le magnétophone et en tapant des notes en braille, mais je n’aurais pas pu poursuivre des études en bibliothéconomie avec ces outils1. »
Travail : RAAQ
Après McGill et une maîtrise en poche, André revient au monde du travail et est, de 2000 à 2004, directeur général du RAAQ. Il va faire progresser deux dossiers en particulier: la révision de la liste des aides visuelles et le livre adapté. Il organise aussi durant son mandat deux colloques : l’un, international, sur le braille et l’autre sur la difficile recherche d’emploi chez les non-voyants. Plus tard, il tirera une grande fierté de son passage à la direction du RAAQ. Entre-temps, il se remarie en 2001 avec Michelle Brulé, aveugle elle aussi, mère de deux enfants et pianiste.
Travail : Grande Bibliothèque
Le livre adapté joue décidément un grand rôle dans la vie d’André. En 2004, il postule et obtient un emploi au sein de la Grande Bibliothèque, si chère à Lise Bissonnette qui en assume la direction dès le départ. Or, c’est en 2004 qu’une entente intervient entre trois joueurs du milieu: la BNQ, l’INLB et la Magnétothèque, entente prévoyant le transfert de collections et d’employés à la BNQ.
André est nommé en 2007 chef des services adaptés à (BAnQ (nouveau nom de la Grande Bibliothèque) dont le Service québécois du livre adapté est une composante. Il a veillé depuis son arrivée à ce que tous les employés de la maison soient sensibilisés à la présence d’usagers handicapés. Malgré des progrès accomplis, il estime que la vigilance est toujours de rigueur.
Fierté
Il y a eu heureusement de petites victoires remportées contre le scepticisme de certains. André est particulièrement content de l’inclusion dans la Grande Bibliothèque de services adaptés pour toutes les personnes handicapées, peu importe leur handicap. Il parle fièrement d’une vraie « bibliothèque pour tous », les usagers du livre audio étant de plus en plus nombreux.
Côté fierté, il n’est pas fâché non plus d’avoir contribué à l’automatisation de la production braille dans les années 80 au Québec par l’acquisition d’équipement et d’un logiciel de braille abrégé. Répétons-le, il y a vraiment dans la vie d’André un combat de tous les instants en faveur du livre adapté. Et cette préoccupation remonte en effet au lointain temps de l’INCA: un collègue de travail lui avait dit alors qu’il ferait un bon bibliothécaire. C’était bien vu.
Passion du voyage
Assis à son bureau du SQLA, André songe à la retraite qui approche (elle viendra en 2015), aux quatre petits-enfants à gâter et aux voyages qu’il fera avec Michelle. Le couple partage une même passion du voyage et se montre très débrouillard à l’étranger. L’Europe est pour eux un merveilleux continent à visiter en train, tout cela préparé avec Internet et facilité récemment par l’usage du GPS.
Ils vont en France pour la généalogie et l’histoire. En Autriche, ils marchent sur les traces de leurs compositeurs préférés. Avec quelle émotion ils pénètrent dans la maison natale de Schubert à Vienne et dans la petite chambre où il est mort ! Grâce à une guide extraordinaire, ils se rendent en voiture à Heiligenstadt, où Beethoven fit son célèbre testament, et s’arrêtent au café Mayer où il allait souvent casser la croûte et boire un verre de vin (voir photo). À Baden, toujours aux environs de Vienne, ils font une promenade dans le magnifique parc jadis fréquenté par Mozart et Beethoven, et montent à l’appartement où ce dernier écrivit sa neuvième symphonie; là, Michelle a l’occasion incroyable de jouer sur le piano même du compositeur ! Enfin, en Allemagne, où Michelle a vécu neuf ans et où le couple retourne toujours avec un plaisir particulier, ils en profitent pour s’offrir une croisière sur la Moselle, découvrir de nouveaux coins de pays et rendre visite à des amis.
Il y a ces belles rencontres avec les gens du cru qui croisent leur chemin et avec qui ils engagent volontiers la conversation. Ils en viennent ainsi à constater à quel point il est inusité pour la plupart des gens de voir deux touristes aveugles parcourir l’Europe seuls avec leurs cannes blanches. On s’étonne que ces deux-là puissent apprécier un pays sans le voir. Inusité, certes, et pas seulement pour les voyants, mais aussi pour la plupart des non-voyants qui ont tendance à craindre le risque.
Pourtant, il n’y a pas que la vue qui puisse faire du voyage une expérience valable et aider à en forger le souvenir. Selon André et Michelle, parmi les autres sens dont on doit pouvoir profiter, ceux de l’orientation et de la communication sont assurément les plus importants. Parlant de communication,
« Un des grands avantages de voyager ensemble comme nous le faisons, explique André, c’est que partout et en toute chose les gens n’ont pas le choix de s’adresser à d’autres qu’à nous, ce qui, on le sait, ne serait pas le cas si nous étions accompagnés d’une personne voyante ! Cette liberté, cette possibilité accrue de communiquer avec toutes sortes de gens vaut bien une petite carence du côté informationnel et descriptif, non ? »
Si, pour eux, le secret de la réussite d’un voyage réside surtout dans une bonne préparation, il faut absolument un équilibre entre ce qui est planifié et ce qui ne l’est pas. Une fois sur place, il faut aimer le dépaysement, l’exploration « à l’aveugle », et savoir accueillir l’imprévu. Se servir au maximum de toutes ses facultés, oui, mais d’abord et avant tout, faire confiance à la vie. Pour paraphraser Borges, nous dirons que c’est une façon de vivre comme une autre.
Note
1. Éric Daigle, « André Vincent: un certain regard sur près de 40 ans de carrière », Bulletin CAMO pour personnes handicapées, volume 9, numéro 2, octobre 2010, page 8.
Attention !
En terminant cette biographie, nous vous offrons une galerie de photos. Elle s’adresse aux parfaits voyants, aux semi-voyants, aux personnes conservant une vision modeste et aux aveugles. Il est un peu complexe de concevoir une galerie de photos pour une telle démographie. Voici donc le mode d’emploi :
Si vous avez l’usage de la vue et que vous utilisez une souris, il vous suffit de cliquer sur une photo, et alors, la galerie sera remplacée par une diapo grande format, où les photos se succéderont au rythme d’environ 5 secondes. Pour revenir à la galerie, cliquez sur l’icône X, en haut à droite.
Si vous disposez d’une vision modeste, si vous utilisez JAWS, si peut-être vous souhaitez faire une présentation à des amis voyants, alors suivez les consignes qui suivent. Chaque photo est agrémentée d’un LIEN GRAPHIQUE, visible et audible uniquement par les utilisateurs de JAWS. Faites ENTER sur ce LIEN GRAPHIQUE, et alors, la galerie sera remplacée par une diapo grande format, où les photos se succéderont au rythme d’environ 5 secondes. Pour revenir à la galerie, appuyez sur ÉCHAPPE.
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