PITRE, NICOLAS, ou Une passion en action

Portrait de Nicolas Pitre. 2014.

« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester »

(proverbe indien).

Né le 30 mai 1972 à Montréal, Nicolas Pitre est l’aîné d’une famille qui comptera deux enfants. Handicapé à la naissance, sa vision partielle lui fera heurter les murs quand il commencera à ramper sur le plancher. Ses parents consultent alors un spécialiste qui décèle des complications apparentées à la rétinite pigmentaire sans en être tout à fait une. Le handicap se traduit par un champ visuel très réduit. Cette vision, si mauvaise soit-elle, sera toutefois assez stable jusqu’à ce que Nicolas atteigne l’âge de 16 ans.

Saint-Jérôme

Il a 2 ans quand sa famille déménage à Saint-Jérôme. En grandissant, il ne comprend pas pourquoi il n’arrive pas à attraper une balle alors que cela paraît si facile aux autres. Il peut faire de la bicyclette, mais ne peut pas attraper un ballon. Au lieu de le surprotéger, ses parents le laissent vivre ses propres expériences. Ayant du mal à se faire des amis, il est plutôt solitaire. Ses voisins le voient rouler seul à vélo vers une forêt qu’il traverse sans dévier de la piste, les yeux braqués droit devant lui.

Primaire et mathématiques

Il commence son cours primaire, secteur régulier. Cependant, il a droit par exemple à des feuilles d’examens imprimées en caractères gras. Il assimile très bien les matières au programme, a tout de suite un faible pour les mathématiques — il sera d’ailleurs attiré par les sciences en général — et obtient de bonnes notes, ce qui amène les intervenants à ne pas adapter davantage le matériel scolaire. Plus que la mémoire, la force de Nicolas, c’est la compréhension : il cherche d’abord à comprendre ce qui lui est dit avant de l’apprendre. Voulant s’assurer qu’il se débrouille bien en classe, un professeur itinérant de l’école Nazareth et Louis-Braille de Longueuil vient le voir quelques fois.

À part des autres

Aller à l’école, c’est aussi tisser des liens avec les autres élèves. C’est là où les choses sont plus complexes pour Nicolas. Ces autres élèves voient un garçon qui, faute d’avoir une canne blanche, regarde par terre en marchant. Serait-il d’une extrême timidité? Garçons et filles qui le croisent s’étonnent de cette drôle de façon de se déplacer. Certains ne peuvent s’empêcher de se moquer de lui avec cette blague éculée : combien de doigts voit-il s’agiter devant son visage?… Ce sentiment d’être à part des autres s’accroît du fait que Nicolas est exempté des sports d’équipe. Ajoutons, et cela complique encore les choses, que lui-même a du mal à parler clairement de son handicap aux professeurs.

Secondaire et informatique

Parce qu’il est encore la cible de moqueries durant les Ier et 2ième secondaire, il doit se battre à l’occasion pour qu’on lui fiche la paix. Il n’aura pas à subir ce genre de vexation à la polyvalente.

Chose plus positive, Nicolas découvre alors l’informatique qui devient aussitôt une passion, d’autant plus accessible qu’il est vraiment doué pour les mathématiques. « C’était l’époque du Commodore 64 », se souvient-il en esquissant un sourire. À partir de ce moment, il sera de plus en plus fasciné par les ordinateurs et s’arrangera pour y consacrer plus de temps en classe. C’est à la maison toutefois qu’il era la plus grande partie de son apprentissage avec son premier ordinateur. Son futur métier s’ébauche peu à peu.

Les trois dernières années du secondaire, il les fait à l’énorme polyvalente de Saint-Jérôme où il peut se rendre à pied, l’école étant à deux coins de rue de chez lui. Il se retrouve dans des groupes qu’on dit « enrichis » avec des élèves tout aussi assoiffés de connaissances et qui, au lieu de s’arrêter à sa seule différence, reconnaissent au contraire sa « force académique ». Et force il y a : il arrive même qu’un jour Nicolas décroche une note parfaite en physique !

Où en est sa vision dans tout ça ? Bien qu’il puisse mieux expliquer maintenant son problème visuel et ses besoins dus à une lecture laborieuse de l’imprimé, il n’en reste pas moins qu’il vit une certaine ambivalence ainsi qu’il le dira plus tard :

« J’étais trop handicapé pour vraiment faire partie de la population normale, mais pas assez pour qu’on intervienne ».

Il doit composer par exemple avec les contrastes de lumière : ses yeux mettent du temps à opérer le passage entre le soleil et l’intérieur de l’école où c’est d’abord le noir total. Rappelons qu’il n’a toujours pas de canne et n’emploie ni loupe ni télévisionneuse.

Prise de conscience

Le hasard fait parfois bien les choses. Nicolas en est à sa deuxième année à la polyvalente quand il rencontre deux jeunes filles aveugles, récemment arrivées à l’école. Sans le savoir, elles vont déclencher chez lui une véritable prise de conscience.

« C’est mon contact avec ces personnes-là, affirmera-t-il, qui m’a ouvert à une autre façon d’aborder le handicap. »

Il apprend auprès d’elles comment s’adapter au monde qui l’entoure. Juste savoir qu’elles se baladent avec leur canne et se débrouillent mieux que lui est une révélation. En fait, elles s’affichent simplement pour ce qu’elles sont, des personnes handicapées, étant ainsi acceptées par ceux et celles qui les côtoient. Nicolas a compris : il va demander de l’aide et faire, selon ses propres mots, « le deuil de la normalité ». Avant de clore ce chapitre, signalons que l’une des deux jeunes filles devient sa petite amie.

Cégep et canne blanche

Une fois inscrit en sciences pures au cégep de Saint-Jérôme, Nicolas demande et acquiert une canne blanche. Parce qu’il estime avoir assez attendu avant de passer à l’action, il s’en sert dès qu’il la reçoit. Ses déplacements en sont évidemment facilités et il peut songer plus librement à l’avenir. Comment l’imagine-t-il d’ailleurs ? C’est simple : dans la peau d’un ingénieur électrique. Entre-temps, il y a les études et sa copine qui le suit au cégep et qui est elle aussi très forte en mathématiques. La preuve : elle décroche une note finale de 99 % alors que lui avait obtenu l’année précédente… 97 % !

Adaptations

Ouvert désormais à tout ce qui existe en matière d’aides visuelles, Nicolas a droit à des livres enregistrés sur cassettes par des étudiants du collège. Un étudiant non inscrit en sciences, donc un simple exécutant, l’accompagne au laboratoire de chimie. Pour cette matière, Nicolas utilise un manuel en gros caractères, cadeau d’un enseignant. Si les professeurs acceptent d’adapter pour lui le matériel dont il a besoin, c’est dû au fait qu’il a un intérêt marqué pour les études et obtient année après année de très bonnes notes. Pourtant, il avouera ne pas avoir été un élève modèle, loin de là, refusant de faire tel ou tel devoir, se gardant pour les examens où il excelle. Sa devise étant toujours « comprendre d’abord », il a tendance à négliger un savoir qui lui paraît inutile et qu’il doit apprendre par coeur.

Sports

Parlant des sports qu’il pratiquait alors, Nicolas évoquera d’un ton amusé la plongée sous-marine, une activité offerte au cégep même. Toute une aventure ! Non seulement Nicolas, une fois sous l’eau, est isolé du monde par le silence, mais il ne voit pas les signes que lui adresse son partenaire de plongée. Aussi les deux sont forcés de recourir à un mode de communication plus approprié aux circonstances, autrement dit tactile. Nicolas abandonnera la plongée pour se tourner vers des sports tels que le ski alpin et le vélo tandem. En ski alpin, il est suivi de près par un bénévole qui lui dit d’aller tout droit ou de tourner à gauche, disons à 9 heures, ou à droite, disons à 3 heures; Nicolas porte un dossard signalant son handicap.

Judo

Ajoutons à cela le judo, un art martial que peut aussi pratiquer une personne aveugle. Nicolas rencontre Steve Morissette en 2007 et devient son partenaire au judo. Quand il subit une grave blessure au genou, il doit s’imposer une longue réhabilitation physique. Steve s’étonnera de la détermination à guérir du principal intéressé qui refuse absolument de s’apitoyer sur lui-même. Nicolas se rétablit si bien qu’il obtient en avril 2013 le grade de « ceinture noire », comme avant lui un certain Harry Pierre-Étienne (voir sa biographie). Il est également honoré en 2013 au gala Excellence de Judo Québec.

David Primeau, président de la clinique d’entraînement Optiforme et entraîneur de Nicolas, affirme pour sa part :

« Nicolas a « une petite phrase dans sa tête qui dit : “On est pas ici pour perdre notre temps, alors on y va et on fait ce qu’on a à faire” ». Nicolas fait preuve de persévérance en se rendant trois fois par semaine chez Optiforme, « bien que, comme le souligne David, l’entraînement lui-même ne soit pas quelque chose qui le passionne nécessairement ».

Premier emploi

Ses études collégiales terminées, Nicolas répond à une invitation de la compagnie VisuAide, spécialisée en aides visuelles, et évalue par écrit une nouvelle version du système Iris. Son rapport lui vaut d’être embauché pour l’été par la compagnie, logée à ce moment-là à Longueuil. Un emploi d’été qui est aussi son tout premier emploi et qui met à profit sa grande connaissance de l’informatique.

Polytechnique, à nous deux !

Nicolas vit à ce moment chez ses parents à Cartierville. Du cégep de Saint-Jérôme, il passe à l’École polytechnique de Montréal. Même si le temps lui manque pour compléter l’examen d’entrée, il décroche la plus haute note et réussit l’exploit d’être accepté là où n’entre pas qui veut. Le jeune homme y est la première personne ayant un handicap visuel à s’inscrire à un baccalauréat de quatre ans en génie électrique. Pour le moins sceptique, une professeure lui demande de reconsidérer son choix de carrière. La dame ignore que son conseil ne va que conforter Nicolas dans sa décision. Piqué au vif, il relève le défi et obtient 100 % à un examen de la professeure…

Pour bien mémoriser le trajet de la maison à Polytechnique, Nicolas suit un autre cours de mobilité qui l’amène dans les principales stations de métro de Montréal. Il dira avoir compris la structure de la station Berri-UQAM grâce à la maquette en trois dimensions disponible à l’INLB et qu’il qualifiera de « géniale ». Il se sent ensuite en mesure de prendre le transport en commun pour se rendre jusqu’à l’École, heureux d’être autonome dans ce qu’il appellera plus tard « le grand monde ». Il quitte ses parents pour partager un appartement avec sa copine, mais la cohabitation tourne mal et c’est la rupture.

Braille

En 1992, à sa 2ième année du baccalauréat, Nicolas est forcé de se montrer pragmatique et opte alors pour le génie informatique. Et pourquoi ? C’est simple : sa vision a suffisamment baissé pour qu’il appelle l’INLB à son secours. Ne pouvant plus lire avec la télévisionneuse, il apprend le braille en catastrophe, c’est-à-dire qu’il suit des cours durant deux semaines et étudie seul, en partie dans le métro, le reste de la matière. Il y a vraiment urgence, car Nicolas veut absolument faire son baccalauréat en quatre ans. Comme outils adaptés, il reçoit un afficheur braille et un ordinateur portable.

Davantage sûr de lui, il commence à s’impliquer dans des activités étudiantes, en particulier — et le lecteur n’en sera pas surpris — dans le comité micro-informatique. Cela aussi agit comme une révélation.

« Je me suis senti, affirmera-t-il, pour la première fois faire partie de la société en tant que telle à être avec des gens qui finissent par oublier que j’ai un handicap. »

Visuaide, encore

Durant ses années universitaires, il travaille l’été chez VisuAide. En 1995, il vient à peine de terminer son baccalauréat qu’il se voit offrir par cette compagnie un poste à temps plein qu’il s’empresse bien sûr d’accepter. Il emménage dans un nouvel appartement à Montréal et commence à se promener entre le quartier Villeray et Longueuil. Il parlera plus tard de la « maladresse bon enfant » de certains usagers du métro qui tiennent absolument à l’aider même s’il s’en sort bien tout seul. Cela est dû d’après lui à une perception erronée de la vie que mènent les personnes vivant avec un handicap visuel. Nous y reviendrons plus loin.

Entre autres choses accomplies à VisuAide, il est le principal concepteur logiciel de la première mouture du lecteur numérique Victor. Après quatre ans, Nicolas estime cependant avoir « fait le tour » et donne sa démission. En réalité, il aimerait travailler sur des produits non reliés au handicap visuel. L’avenir ne l’inquiète pas trop, car il a développé, notamment dans ses loisirs, une expertise telle du système d’exploitation Linux qu’elle devrait, croit-il, lui ouvrir bien des portes. C’est tout à fait ce qui se produira.

Martine

Dans la vie de Nicolas, l’année 1995 est mémorable pour une autre raison. Cette année-là, il rencontre celle qui allait devenir son épouse et qui est déjà mère de deux garçons. Précisons que Martine n’est pas handicapée visuellement. La chimie entre les deux opère immédiatement de sorte qu’ils achètent bientôt une maison à Montréal où ils habitent toujours.

L’après-Visuaide

Si les employeurs changent, Nicolas, lui, évolue dans le même univers, celui d’une informatique de pointe. Après VisuAide, il trouve sans problème du travail ailleurs. Il s’offre même le luxe de passer d’un emploi à un autre. De 1999 à aujourd’hui, en 2014, il mettra son talent au service de quelques compagnies. Regardons cela de plus près.

VIPSwitch

Ayant accepté en 1999 un emploi chez VIPSwitch, une petite compagnie logée à Brossard et spécialisée dans les routers, il y attire son ami Stéphane Doyon, un autre mordu d’informatique (voir sa biographie). La compagnie VIPSwitch compte alors deux personnes aveugles sur une vingtaine d’employés, soit 10 % du personnel ! Nicolas délaisse le transport en commun grâce à un collègue qui le fait profiter de sa voiture. Cela l’arrange bien, car aller à Brossard et en revenir représente une bonne balade quand on a élu domicile dans l’est de Montréal. Toutefois, ces allers et retours vont durer un an seulement parce que Nicolas, en désaccord avec la philosophie trop mercantile de son employeur, le quitte pour expérimenter une nouvelle façon de gagner sa vie, le télétravail.

MontaVista Software

En 2000, Nicolas s’installe donc au bureau qu’il a aménagé dans le sous-sol de sa maison. Il travaille cette fois pour la compagnie californienne MontaVista Software. S’étant fait un nom dans la communauté Open Source, qui regroupe des internautes de nombreux pays, Nicolas s’était déjà familiarisé avec le « travail » à distance. Il consacrera sept ans de sa vie à MontaVista tout en se faisant connaître par des contributions au système Linux au point de devenir un des spécialistes mondiaux des microprocesseurs ARM. Puis il voudra encore une fois aller voir ailleurs, relever un nouveau défi.

Marvel Technology Group

Une autre compagnie californienne, Marvel Technology Group, l’embauche en 2007. Marvell est un fabricant de puces électroniques, dont plusieurs microprocesseurs utilisant l’architecture ARM que la compagnie veut voir fonctionner avec Linux. Voilà quel champ de recherche va défricher Nicolas. Il travaille toujours chez lui mais, c’est une première pour lui, il doit parfois prendre l’avion pour aller rencontrer ses patrons en Californie. Il va le faire seul, malgré un certain stress inhérent à ce genre d’aventure. Il lui faut accepter d’être à la merci des gens qui sont supposément là pour l’aider. À défaut de les voir, Nicolas espère du moins pouvoir communiquer avec eux en anglais. Voyager va désormais faire partie de son travail et, avec le temps, comporter une part de routine.

Linaro

Depuis 2010, il occupe un poste de haut rang où il contribue à l’architecture logicielle des appareils mobiles de demain. Il travaille pour un consortium sans but lucratif basé à Cambridge, en Angleterre, et regroupant de gros joueurs tels que ARM Holdings, Broadcom, Fujitsu Semiconductor et même Facebook, pour ne nommer que ceux-ci.

Ces compagnies ont en commun d’exploiter l’architecture ARM. Plus des trois quarts du personnel font du télétravail. Trois ou quatre fois par année, tous les employés, c’est-à-dire plus de trois cents personnes, se retrouvent quelque part sur la planète, par exemple en Chine à l’hiver 2014. Ils y font du tourisme ? Non, pas tout à fait : ils passent plutôt une semaine à faire le point sur leurs recherches.

Handicap et société

Bien conscient d’avoir dans sa vie « ouvert des portes », en particulier à l’École polytechnique, Nicolas sait aussi qu’il pratique un métier très exigeant où l’on trouve encore peu de personnes handicapées de la vue. Pour lui, ce n’est pas une question de handicap. Ce qui compte au départ, il en est convaincu, ce sont plutôt les aptitudes personnelles. Il en donne pour preuve que, sur 1800 étudiants acceptés avec lui à Polytechnique en 1991, à peine 500 ont obtenu leur diplôme.

Selon Nicolas, il faut sensibiliser non seulement les voyants, mais également un certain nombre de personnes handicapées visuellement. Il pense ici à celles qui, pour avoir été surprotégées, sont plus dépendantes et revendicatrices que les autres. Par conséquent, ce sont elles que remarque la société, d’où la tentation de mettre toutes les personnes handicapées de la vue dans le même sac, qu’elles soient autonomes ou non. Pour Nicolas, il faut éviter de tomber dans le piège suivant : je suis handicapé, donc la société me doit tout ou presque. « Les défis de la vie, dit-il, sont aussi grands que nos ambitions personnelles, et au-delà du handicap visuel, ceci est aussi vrai pour les voyants. » Selon lui, il faut surtout et plus que jamais dédramatiser les choses et l’humour reste un excellent moyen d’y parvenir.

Fierté

On aura compris que Nicolas tire une grande fierté d’avoir, en dépit de sa cécité, étudié à Polytechnique et d’être devenu un ingénieur en informatique. Il est également fier d’avoir réussi à aller chercher une qualité de vie fort enviable. Ayant acquis une réputation internationale dans son domaine, il occupe un emploi qui le satisfait pleinement et qui est la matérialisation d’une passion de jeunesse.

Et il y a le quotidien avec sa compagne et sa fille Johanna, âgée de 12 ans en 2014. Les enfants, on le sait, baignent très tôt dans l’univers de l’informatique et peuvent parfois en remontrer à leurs parents. C’est vrai, mais ici la fille de Nicolas se mesure à un informaticien de haut vol…

Attention !

En terminant cette biographie, nous vous offrons une galerie de photos. Elle s’adresse aux parfaits voyants, aux semi-voyants, aux personnes conservant une vision modeste et aux aveugles. Il est un peu complexe de concevoir une galerie de photos pour une telle démographie. Voici donc le mode d’emploi :

Si vous avez l’usage de la vue et que vous utilisez une souris, il vous suffit de cliquer sur une photo, et alors, la galerie sera remplacée par une diapo grande format, où les photos se succéderont au rythme d’environ 5 secondes. Pour revenir à la galerie, cliquez sur l’icône X, en haut à droite.

Si vous disposez d’une vision modeste, si vous utilisez JAWS, si peut-être vous souhaitez faire une présentation à des amis voyants, alors suivez les consignes qui suivent. Chaque photo est agrémentée d’un LIEN GRAPHIQUE, visible et audible uniquement par les utilisateurs de JAWS. Faites ENTER sur ce LIEN GRAPHIQUE, et alors, la galerie sera remplacée par une diapo grande format, où les photos se succéderont au rythme d’environ 5 secondes. Pour revenir à la galerie, appuyez sur ÉCHAPPE.

Bon visionnement !

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